J’interromps le récit de nos
vacances par une petite parenthèse artistique. Hier, je suis allée faire un
tour au Musée d’Art Contemporain de Montréal, et j’y ai vu les deux expositions
en cours : `Zoo’ l’expo temporaire et ‘La question de l’abstraction’ qui
est une présentation d’une partie de la collection permanente du musée.
Pour être honnête, la première m’a un peu déçue, j'en attendais un peu plus sur le
thème de la relation complexe entre l’homme et l’animal mais j’ai trouvé les œuvres proposés
un peu faciles… Les oeuvres proposées évoquent bien l’asservissement de l’homme sur l’animal,
l'animal détourné comme objet du quotidien et sujet de curiosités, mais rien de vraiment transcendant ou de génial, qui explorerai toute la profondeur du sujet. Un
bémol pour le vivarium de David Altmedj que j’ai trouvé plutôt intéressant.
J’ai beaucoup aimé découvrir les
collections du musée à travers la question de l’abstraction, une bonne partie
des œuvres étant signée par des artistes canadiens que je connaissais peu ou
pas avant mon arrivée. On traverse avec plaisir le mouvement qui explore la
décomposition de la forme, avec en chef de file les peintres québécois Paul-Emile
Borduas et Jean-Paul Riopelle, largement
représentés. L’exposition se termine sur des œuvres plus actuelles qui font
suite au mouvement, avec notamment des collages de Vik Muniz et une installation d’Anish
Kapoor.
Composition, 1951 (détail)
Jean-Paul Riopelle
Huile sur toile
194,9 x 129,8 cm
Jean-Paul Riopelle
Huile sur toile
194,9 x 129,8 cm
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