Hier après-midi, j'ai combattu contre la léthargie hivernale qui me traque depuis quelques semaines pour me rendre à l'exposition Big Bang au Musée des Beaux-Arts. La lecture d'un article enthousiaste sur un blog quelques jours plus tôt et le fait que l'expo se terminait aujourd'hui dimanche on fini par me convaincre, sans parler du fait que cette exposition était gratuite! (Pour info, les visites des collections permanentes des Musée de Montréal sont gratuites en tout temps)
Big bang propose une réinterprétation de plusieurs chef-d'oeuvres des collections du Musée par des artistes contemporains canadiens de tout horizon: littérature, cinéma, mode, cirque, danse, architecture, musique, théâtre, bande dessinées et arts visuels étaient représentés. Bien que les critiques semblent convaincus de l'impossibilité de créer du neuf à partir d'oeuvres déjà existantes, (ce qui a pourtant donné naissance à de grandes oeuvres tout au long de l'histoire de l'art et les artistes ne cessent jamais selon moi de s'inspirer de ce qui a déjà été fait, ne serait ce que pour mieux s'en éloigner), j'ai été séduite par cette exposition. J'ai particulièrement aimé la rencontre entre les différentes formes d'art, le côté ludique et le sentiment de liberté qui se dégageait des oeuvres.
Une expo très réussie qui méritait définitivement le détour, après la visite très mitigée de la Triennale d'Art Contemporain Québecois il y a quelques semaines, Big Bang m'a réconcilié avec l'Art Contemporain Canadien.
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